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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 21:56

Pour conclure, et d'un point de vue plus global, je pense que les coopératives sont des endroits où, d'une façon générale, les personnses priment sur les chiffres, les bénéfices, la croissance sans fin de la société... Même s'il faut être prudent, car sans bénéfices, plus de sociétés, plus d'emplois, et les personnes concernées n'ont plus quà aller pointer...

 

Sans vouloir faire d'angélisme, car ce n'est pas facile tous les jours, et que ça demande quand même d'être prêts à s'engager, moralement et financièrement (ah oui, j'ai oublié de vous en parler tellement ça me paraît normal, à partir du moment où nous sommes associés - à savoir deux à cinq ans après notre entrée dans la société, si nous présentons note candidature au sociétariat et que l'assemblée l'accepte- , nous versons une petite part de notre salare au capital de la société, à concurrence de X mois de salaire. Cela permet de faire de nous des associés effectifs, et , shématiquement, de reverser aux anciens leur part de capital quand il s'en vont, assurant ainsi la transmission de notre outil ... ), je pense que les sociétés coopéératives ont de l'avenir.

 

Dans notre société, on oublie souvent que le travail, qui sert à faire vivre les gens, à payer les loyers et les factures (enfin, en général... Je connais peu de gens qui travaillent pour le plaisir, et ceux qui ne travaillent pas, bien qu'ils aient droit à tout mon respect quelle que soit leur situation, c'est un autre sujet) , doit aussi, tant que faire se peut, leur permettre de s'épanouir, de faire ceux pour quoi ils sont doués, de le faire bien et dans les respect. Et avec un but. Un but qui n'est pas celui de survivre et de ne pas se faire virer...

 

Les sociétés coopératives proposent des solutions, que vous soyez seul ou à plusieurs, quel que soit votre apport financier, votre projet, votre région ... Vous pouvez créer votre SCOP dans le bâtiment, les couches lavables, le commerce, la création graphique, absolument tous les domaines... Partout, les unions régionales sont à votre écoute, pour vous aider à monter votre projet, à reprendre une entreprise, à la céder ...

 

 

Renseignez-vous !

 

 

http://www.les-scop.coop/export/sites/default/fr/_media/images_pour_parametres_generaux/logo.jpg

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 21:12

Finalement, de l'intérieur, c'est comment une SCOP ?

 

Matériellement, ma SCOP, c'est : des bureaux en open space, un chef de service par secteur technique, un conseil d'administration, un PDG et des directeurs généraux qui le secondent. Une cuisine pour des repas en commun, pour ceux qui le souhaitent, un bâtiment sympa. Le tutoiement est de rigueur, le matériel en accès quasiment libre, dans le cadre du boulot, bien sûr !

 

Au quotidien, c'est plutôt plus facile. Les horaires sont fixes, mais quand il y a besoin, la souplesse ne pose pas de problèmes. De même que dans les périodes un peu moins actives, on peut facilement aller filer un coup de main dans un autre secteur, ou aider dans les tâches collectives (archives, pliage de plaquettes...) Quand on a un problème entre collègues, on en parle, tant que faire se peut, même si, comme dans n'importe quel boulot, il y en a qui préfèrent en référer aux étages supérieurs.

 

La plupart du temps, cette relative abscense de hiérarchie est plutôt profitable : quel que soient notre âge et notre expérience, on a la possibité de dire "ça, je me sens de le faire", ou d'agir directement, par exemple quand on a un différend avec un client. Seulement, ça implique qu'il faut, évidemment, être prêt(e) à assumer derrière...

En revanche, je trouve un peu difficile, parfois, de dire à mon chef (que je tutoie, rappelez-vous) "Là vraiment je sais pas quoi faire, j'ai besoin que tu prennes du temps pour m'expliquer, et pas que tu me donnes juste une piste." Mais ça vient avec le temps ;)

 

En même temps, vu que personne n'est vraiment responsable de certaines choses (le parc auto, disons), il peut y avoir des cafouillages pénibles. Parce qu'il suffit qu'une personne ne remplisse pas ses obligations et ça porte sur les autres, de fil en aiguille...

 

Evidemment, c'est aussi le cas pour des choses plus fondamentales, comme le travail lui-même. Vu que nous avons tous accès aux données financières, nous sommes tous en capacité de calculer, grosso-modo, combien de temps nous avons à passer sur un dossier, et comment nous y prendre pour que ça soie rentable. Parfois, les relations avec les clients et partenaires font qu'on doit faire un peu autrement, et à, c'est le responsable du dossier qui fait le chef d'orchestre. Mais nous avons tous la responsabiltié du temps que nos dépensons, et , de même, nous savons qui a passé combien de temps à faire quoi. Bien que cela ne soie pas notre affaire en tant que salarié, et pas vraiment en tant qu'associé, la personne en question ayant un responsable de dossier et un hef, en plus du grand chef, ça peut vite générer des rancoeurs...

 

La plupart du temps, les choses se règlent quand même seules, parce que ce ne sont pas toujours les mêmes qui prennent les voitures, qui font des heures sup', qui font le café... Parfois, ça clashe,et il arrive qu'un confit prenne racine. Et là, quand on n'a pas sufisamment de pouvoir pour agir tout(e) seul(e) comme 95% des autres associés, et qu'on trouve que la résloution du problème ne va pas assez vite ou qu'il faudrait s'y prndre autrement, ça peut devenir très, très pesant. C'est le coté moins rigolo...

 

D'un point de vue politique (c'est l'aspect fondamental, même si on le voit moins au quotidien), nous avons donc des élus, qui siègent en conseil pour prendre les décisions concernant la stratégie (dans tous les aspects globaux) de l'entreprise ... Tant que ces décisions ne sont pas de nature à remettre en cause les fondamentaux (prendre 50 intérimaires ou acheter un camion pizza), le conseil ne fait pas appel aux associés. Le conseil donne ensuite le pouvoir et la responsabilité au PDG (et aux DG) de traduire en actions cette "ligne directrice".Ensuite, la direction "séculaire" rend des comptes devant le CA, qui rend des comptes aux associés. Si nous n'approuvons pas, nous pouvons en référer aux membres du Conseil, ou au PDG / aux DG. Voire ne pas les réélire..

 

La boucle est bouclée !

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 13:50

Je disais donc, j'ai la chance de travailler dans une coopérative.

 

Enfin, "chance" ... Oui, et non. Oui, parce que j'ai trouvé une SCOP qui cherchait quelqu'un ayant mon profil et mon expérience, et que c'est moi qu'elle a choisi. Non, parce que si je suis dans cette entreprise, c'est aussi par choix, et pas seulement par chance. Au moment où cette embauche a été possible, j'ai fait le choix de renoncer à mon CDI pour une période d'essai, de revoir mon salaire à la baisse, et de renoncer au travail à domicile, qui offre quand même de nombreux avantages. Aucune de ces "conditions" n'est obligatoire, on peut très bien être grassement payé(e) dans une coopérative (c'est même d'autant plus facile qu'on n'a pas d'actionnaires sur notre dos, à part nous-mêmes !) en travaillant à domicile, et être ambauché(e) direct en CDI, même si ça ne court pas les rues (surtout dans une ccopérative, parce qu'on s'engage sur du long terme.)

 

Je n'ai aucun mérite à avoir fait ce choix, dans la mesure je n'ai pas de problèmes d'argent (entre autres grâce à une famille qui fait plus que ce qu'elle doit, mais c'est un autre débat) . Si je vous parle de ce que j'ai "abandonné" , c'est pour le mettre en face de ce que j'ai "gagné".

 

Avant tout, c'est quoi, une coopérative ?

 

La réponse,du moins celle que j'avais ce moment là, c'est qu'une coopérative, c'est une société ou tous les salariés sont des associés, et où le pouvoir est exercé par des salariés élus au sein de la société.

 

Et c'est ce qui m'a convaincue.

 

Pour plusieurs raisons : d'abord, quand on est associé, on a plus de responsabilités, vis-à-vis des autres associés, des autres salariés (car ce n'est pas tout à fait la même chose, même si ce sont les mêmes personnes.) Et j'avoue que le challenge me tentait, que j'avais envie de "donner plus". Mais pas pour un patron, pour "une cause", ou pour "une vision".

 

Par ricochet, ce qui me plaisait le plus dans l'idée de travailler dans une coopérative, c'est l'idée de la pérennité : le pouvoir étant assumé au quoitidien par des élu(e)s, ce sont bien les sociétaires qui en sont à l'origine. Ainsi, la base de la société, ce sont tous les sociétaires. Ce qui, dans le cas d'une entreprise relativement importante (disons plus de 5 personnes et moins de 100), du simple fait des dates de naissance des uns et des autres, crée forcément un roulement, car personne ne sera à la retraite en même temps. Ce qui fait que la transmission de l'entreprise n'est pas liée, ni à une personne, ni même à un groupe de personnes, mais à la dynamique propre de l'entreprise, impulsée par l'ensemble des associés... C'est ça que j'appelle "la vision". Sans compter que, la plupart du temps, une société coopérative a, de par sa nature, une autre idée des relations au travail, des relations de travail..

 

Ensuite, quand on rentre dans une coopérative, on se lie à elle, en général, pour un assez long moment. Et ça, je ne l'avais jamais fait avant. Bien au contraire, j'envisageais tous mes précédents jobs comme une étape de plus vers l'indépendance professionnelle totale (activité free-lance). Mais quand j'ai essayé de monter ce projet, je me suis rendue compte que c'était plus difficile que je l'aurais cru, d'un point de vue administratif surtout, et que je n'avais peut-être pas envie de me retrouver totalement seule.

 

 Alors, j'ai sauté sur l'occasion ...

 

 

* Elles sont assez peu nombreuses pour qu'il soit facile de retrouver la mienne, donc je ne vous en dirai presque rien... En plus, ça n'a aucun intérêt. Mais si vous avez des questions précies, contactez-moi par mail, on verra ce que je peux dire ;)

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 13:13

En ce moment, comme je le disais récemment, j'ai plus d'inspirations pour écrire sur mon autre blog qu'ici, du moins sur des sujets de fond.

 

Enfin, ça n'est pas tout à fait vrai, car j'ai une série de notes sur le végéta*isme dans mes cartons que j'aimerais vous proposer, mais cela demande encore un certain travail de recherches et de clarification. Je suis partie de ma propre expérience, ensuite j'ai élargi le propos à mon credo, à mes arguments, puis j'ai trouvé de fil en aiguille un article qui remet en cause l'impact du végéta*isme sur les émissions de gaz à effets de serre, et le GIEC par la même occasion. Un article dont je ne partage pas du tout le point de vue, mais qui, à mon sens, mérite d'être étudié. Surtout si, comme je le crois, il est partial et politique, car les climato-sceptiques et les climato-pessimistes se font de plus en plus bruyants, et qu'il est, à mon avis, important de fourbir nos arguments.

 

Du coup, je suis en train d'essayer de comprendre toute la polémique autour du GIEC, par qui elle a démarré, et dans quel but elle est née. Ce qui nous rémène à l'aspect politique des choses. Comme vous le voyez, on est loin du point de départ... Quoique pas tant que ça, puisque j'ai fait le choix de m'alimenter en fonction de considérations qui dépassent mes goûts et mes moyens.

 

En espérant que j'arrive à trouver quelques dizaines de minutes pour terminer ce chantier, je vous propose aujourd'hui de débuter une mini-série (3-4 notes) sur les coopératives.

 

En effet, l'année 2012 a été décrétée par l'ONU (excusez du peu) année internationale des coopératives !

 

http://www.ica.coop/al-ica/content_images/IYC-LOGO-ICA_%204.jpg

 

 

Tout comme pour la série d'articles sur le végétarisme, je vous propose de commencer avec un grossissement maximum, et de reculer petit à petit ...

 

On va donc commencer par le témoignage de quelqu'un qui travaille dans une coopérative*. Moi, par exemple, puisque j'ai cette chance !

 

La suite très vite !

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 13:51
A la suite de mes déboires avec les assureurs, j'ai fouillé du coté des formations . Je pensais avoir trouvé un truc super, et pas loin (Licence projeteur structure, en VAE) , mais la première promo de cette licence ne débutant les cours qu'en 2008, il n'ya aura pas de VAE avant 2009. Snif ...

Naturellement, ça m'a poussé à regarder du coté des formations  continues, et paf, sans m'en apercevoir, du coté des formations pour adulte en alternance (GRETA, AFPA)... Je me demande si je ne devrais  pas changer de boulot (je l'aime bien celui-là, mais coté écolo .... bof bof !)  pour travailler plus en relation avec les maîtres d'oeuvre ....  Et, comble du comble, j'ai ptêtre une opportunité (très gros peut-être , c'est vraiment du pas sûr du tout) de ce genre là. Bon, à priori, j'aurais refusé, parce que le logiciel de travail utilisé dans la boîte en question n'est pas mon préféré (et surtout je ne l'utilise plus, si ça se faisait, j'aurai vraiment besoin de m'entraîner). Mais la structure de la boîte (SCOP) est très interressante, et les gens qui y travaillent ont l'esprit bien ouvert... Je ne sais plus trop bien vers quoi aller ... Surtout que ce projet de petite entreprise semblait commencer à sortir de terre, et que mon actuel boss aurait fait un premier client, ravi en plus de m'externaliser. C'est idiot, mais si (encore une fois, plein de SI ) ça se faisait, j'aurais un peu l'impression de le lacher de façon incorrecte ! Inversement, il connait mon projet à long terme, alors pourquoi je ne le quitterais pas pour être intégrée à une équipe pluridisciplinaire ? A ce moment là, pourquoi ne par chercher d'autres opportunités ?

Arg !


Là j'ai besoin de vos avis, qui que vous soyez, de passage ou non !


Merci

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 07:48
A la suite de mes déboires avec mes amis les assureurs, j'ai contacté un certain nombre de professionnels du coin. J'ai commencé par les quelques personnes qui font de "l'écolo" , ça me semblait un bon départ, pour discuter à la fois du "marché" et des obstacles particuliers que les personnes désireuses d'exercer un de ces "nouveaux métiers" peuvent rencontrer spécifiquement.

Pour le moment, je ne peux pas dire qu'on a pu me donner beaucoup de pistes "tangibles", mais je tenais à dire que les jeunes archis qui m'ont reçue ont été très sympas, et très encourageants. (Et puis tiens, je le mets, ils ne m'en voudront pas, il s'agit de 2CFR, à Beaumont, de S. LE DRIANT , à Clermont, et du cabinet Planète Bleue, à Aubière.)

De plus, le fait de discuter longuement de mon projet  m'a aidée à le "structurer". En effet, dans sa première version, il comportait une espèce de "double casquette", appelez ça comme vous voudrez, bref, ça faisait deux jobs en un, et ça ne me convenait pas trop, autant sur le plan de la façon dont j'envisage mon travail, que des réactions des personnes à qui il avait été présenté.

Donc, me voici repartie sur un chemin un petit peu différent du premier, mais qui doit arriver au même endroit ...
A suivre !

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 14:07
J'ai choisi  de vous mettre au courant de mes galères pour monter ma petite boîte à moi, pace que z'êtes sur mon blog, d'abord, et puis parce que j'espère que ça pourra servir à quelqu'un.

Après beaucoup de cogitations, le premier RV à la CCI s'est bien passé (merci Loki) . Bon, perso, quand on me parle de micro-entreprise (moins de 27 000 € de CA , moins les frais et les taxes ... imaginez le salaire), j'ai moyennement envie de me lancer, mais ça c'est du ralâge gratuit. 

Bon première difficulté, arriver à piger comment ça marche pour les charges, je m'en vais me renseigner auprès des impôts , ou de l'URSAFF ? Déjà, là, je sais pas . Idem pour les formes d'entreprise, le rendez-vous à la CCI m'a un peu avancée mais faut que je continue à chercher. Pour le logiciel, c'est cher ... très, mais admettons (même si le cout  de la maintenance / mise à jour me fiche en rogne)

Mais là où je suis colère, c'est que, lorsque j'essaie de pousser plus avant , la CCI me demande d'étudier le marché auprès de mes futurs concurrents. D'abord, ils ont pas que ça à faire, voyez-vous madame-de-la-CCI, et puis si j'avais 25 concurrents , je me lancerais pas ...

Et , pire que tout, evidemment, j'ai besoin d'une assurance. Même de deux, tiens. Oui, la colère m'emporte , j'ai oublié de vous expliqué ce que je voudrais faire.

Je voudrais concevoir des maisons (et des locaux agricoles, pourquoi pas, mais toujours sous la fameuse limite des 170 m².... A ce que j'en sais, le rapport Attali, que je n'approuve pas, propose de libéraliser toutes les professions (hors santé, encore heureux) sauf celle d'architecte....  Ben tiens ! )) bio-écolo-appelez-ça- comme- vous-voulez, tant que c'est pas de la construction antinaturelle (grandes baies au Nord, matérieux qui ne respirent pas, super polluants ...) 

Et là , mes amis les asssureurs me disent que puisque la profession de Maître d'Oeuvre (qui elle, devrait être protégée, puisque ce sont eux qui suivent le chantier, qui "font" la maison que les archis ne font qu'imaginer) n'est pas reliée à un diplome, ce qui compte, c'est l'âge du capitaine... Qui a en l'occurence 26 ans. Donc, si je comprends bien j'ai plus qu'à laisser passer le temps, laisser  s'implanter mes concurrents, et ronger mon frein ! Quand on voit à quel point les 3/4 des Maîtres d'Oeuvre sont absolument incompétents en nouveaux matériaux ... Je me demande vraiment où est la logique !!!


Donc, pour le moment, galère, parce que les assureurs ne pensent qu'à se remplir les fouilles, alors que l'Etat n'impose aucun diplôme pour ce boulot ....


Si vous pouvez m'aider, vous êtes  les bienvenu(e)s. Sinon, merci d'avoir lu mon coup de gueule, la suite bientôt !

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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 17:58

Tout d'abord, je crois qu'il est plus honnète de vous  expliquer  pourquoi  j'exerce mon job à domicile.

Il faut avouer que j'ai un métier qui s'y prète particulièrement bien, en grande partie grâce aux progrès de  l'informatique  (et  vive  la  dématérialisation !) puisque je suis dessinatrice technique. Donc, je n'ai besoin pour travailler que d'un ordi, et d'internet (pour les ressources documentaires et les échanges de fichier).

C'est un souhait qui m'habitait depuis longemps de concilier vie professionnelle et familiale. De plus, il me semble que je suis plus ou moin "programmée" pour être indépendante, et donc avoir la maitrise de mes horaires.

Pour le moment, rien ne s'est passé comme prévu :D : Je télétravaille en tant que salariée, et je n'ai pas à proprement paler de vie familiale, puisque je n'ai pas encore d'enfants. Quant à mon amoureux, il ne fait pas partie de l'espèce homo-paconcernus, il fait donc de son mieux pour s'impliquer dans la vie du foyer, et je ne m'en plains pas (mais alors pas du tout, merci mon ange !)

En réalité, lorsque j'ai quitté ma région d'origine, il ya quelques mois, pour venir m'installer au pied du Puy de Dôme, je me suis vue contrainte, (pensais-je) de quitter mon emploi. J'avoue que la perspective de quitter ce job ne me plaisait guère, mais je pensais que le moment de réaliser ce vieux rêve de déménagement était venu. Donc j'ai ajouté ma voix à celle de mon compagnon, lors du Grand Vote du Déménagement, et le chat ayant voté blanc, nous nous retrouvâmes sur les rails. Lorsque j'en ai avisé Big Boss, (je précise, il était au courant en m'embauchant que je risquais de m'envoler à court terme pour une autre région, avait-il mûri le projet du télétravail, lui qui apprécie particulièrement bidouiller avec les vidéoconférences, sk*pe, les prises de contôle à distance ....? ) il n'a rien dit dans un premier temps, se contenant de m'assurer qu'il ne me mettrai pas de bâtons dans les roues pour ma démission, mais qu'il ne pouvait m'aider en me licenciant ou en acceptant une rupture de contrat d'un commun accord.

Finalement, c'est au moment ou je lui ai annoncé à quelle date je pensais poser ma démission, qu'il m'a proposé le télétravail. A l'issue d'une "période d'essai", à l'issue de laquelle je m'engageais à revenir dans un délai d'un mois au bureau si le télétravail ne se passait pas bien (ça c'est le contrat tel qu'on l'a rédigé, en réalité, nous étions d'accord verbalement pour dire que si ça n'allait pas, ce mois serait mon mois de préavis, mais que je n'aurais pas besoin de revenir à la maison-mère) , nous aviserions. A dire vrai, je ne sais pas dans quelle mesure cette "période d'essai" était bien légale, mais nous étions de bonne foi l'un et l'autre, alors on a fait comme ça.

La période d'essai est aujourd'hui terminée, et je suis toujours salariée de Big Boss.

Encore une petite chose à dire avant de passer au TAD proprement dit, j'ai été partagée entre l'envie de changer de job (pour changer, mais aussi pour me créer un réseau dans ma nouvelle région), celle de conserver celui-là pour approfondir mes connaissances, celle d'essayer le TAD... J'espère ne pas être quelqu'un de très matérialiste, mais la possiblité d'assurer la transition de région avec un salaire fixe (et un statut de salariée très rassurant pour la banque qui nous a prété de quoi acheter notre nid) a pesé également dans la balance...

Alors, voilà, j'ai sauté le pas !



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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 08:47

Je constate à quel point il est difficile de mettre à jour régulièrement son blog, et surtout de trouver des contenus interressants.

C'est peut-être en partie dû au fait que, travaillant à domicile, je fais mes horaires comme je l'entends, et que j'ai donc tendance à quitter mon PC à toutes les pauses, et dès le travail fini, à part pour jouer ou pour discuter sur MSN. (Ah zute, je fais de la pub là , mais je suis vraiment une graaaande utilisatrice de MSN).

Donc, je tente une nouvelle organisation. J'ai expérimenté l'organisation "au feeling", me levant quand je n'avais plus sommeil et bossant plus tard (19-20h), je crains que ça ne me convienne pas. D'abors, je dors mal le matin à cause du téléphone qui pourrait sonner, et puis je bosse de plus en plus tard, me lève de plus en plus tard... Bref, je n'ai pas plus qu'avant le temps de vivre. Mais quand même, j'avais oublié ce que ça fait de dormir 8 heures par nuit !

J'ai aussi essayé de bosser pour 1/4 de ma journée tard le soir (après la soirée avec mon amoureux). Personellemment, ça me convient assez, mais bonjour la vie de couple... Donc ça ne va pas non plus.

Donc je reprends la bonne vielle méthode des horaires "bureau". J'espère qu'en commençant plus tôt, j'aurai plus de temps libre .... Comme quoi, finalement, les vieux réflexes ont la peau dure ! Enfin libérée des horaires fixes, je les reprends de plein gré ... Je suppose que le rythme scolaire, puis les horaires de bureau, qui sont calqués de près l'un sur l'autre, m'ont grandement "formatée". D'ailleurs, je constate que je suis beaucoup mieux réveillée quand je me lève entre 6h45 et 7h30 (comme cela fut le cas depuis le collège, et avant je ne m'en souviens pas) qu'à 8h. Je suppose qu'on ne change pas de rythme impunément !

Voilà, ce n'est qu'un début d'ébauche de commencement (voyez à quel point c'est à peine entamé ... ) d'une série d'articles sur le TAD (travail à domicile). Celui là s'adresse en particulier à Phoebe, qui pratique l'éducation en famille , et qui, je pense, est "confrontée", avec ses trois zèbres, à ces hisoires de rythmes !

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